Le pourpier est entré dans mon alimentation.

Le sujet a déjà été traité et notamment par Tarsonis https://www.le-projet-olduvai.com/t3674p1-comment-se-nourrir-d-un-rien mais c’est mon exemple personnel que je viens vous exposer.
J’ai découvert le pourpier grâce à un ami qui m’a dit que c’était une plante comestible. Il en avait plein dans son jardin et m’en a donné un peu pour que j’y goûte.
 

http://www.terrevivante.org/144-le-pourpier.htm a écrit:C’est en fait l’une des plus anciennes plantes potagères. Importé d’Orient par les Romains, puis délaissé au fil du temps, il s’est naturalisé dans nos jardins. Jean-Baptiste de La Quintinie, jardinier de Louis XIV, avait empiriquement pressenti les excellentes propriétés nutritionnelles du pourpier et le considérait comme une “salade de santé”.
Doté de propriétés antioxydantes, le pourpier, à la base du fameux “régime crétois”, contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires. Ajoutées aux salades, les feuilles sont un complément alimentaire naturel et économique. Appliqué directement sur la peau, son suc est hydratant, adoucissant, cicatrisant, anti-inflammatoire, assainissant, antibactérien. Il calme les irritations cutanées et favorise la cicatrisation des petites blessures. Mâcher quelques feuilles calmerait l’inflammation des gencives et même les maux de gorge. En tisane, les jeunes feuilles séchées sont diurétiques, dépuratives et calment les irritations digestives (une demi-cuillère à soupe par tasse). En cas d’acné, on peut les associer au pissenlit (racine) ou à la pensée sauvage (fleurs) pour une cure dépurative.

C’était normalement le genre de plante que j’avais l’habitude d’arracher.
Cela fait maintenant deux bonnes années que j’en mange et je ne peux plus m’en passer tellement c’est délicieux.
J’ai pris l’habitude de le laisser pousser en bordure de mon jardin. Comme je recouvre mon potager de mulch celui-ci à tendance à empêcher mon pourpier de pousser. C’est pourquoi j’évite de recouvrir l’endroit précis ou il pousse afin qu’il puisse se développer. Pour en avoir,  Il faut juste au début en planter et il n'est pas nécessaire de les semer ensuite, une fois qu'il s'est installé quelque part il revient l'année suivante.






Je n'arrache pas mon pourpier pour le récolter. Si vous regardez attentivement la photo ci-dessous, vous remarquerez que certaines tiges sont justes découpées avec un ciseau. Je récolte donc les jeunes pousses qui à mon avis sont plus tendres et plus savoureuses. Une fois votre pourpier en place vous pouvez donc l'utiliser pendant tout l'été.




Pour ceux qui veulent tester je leur conseille pour s’habituer, de juste cueillir quelques jeunes tiges et de les utiliser en accompagnement dans une salade.
Maintenant moi j’en suis carrément à m’en faire des salades complètes.



Juste une petite recette personnelle:
Dans un saladier vous accompagnez votre pourpier avec un peu de sauce de soja, d’huile de colza, quelques graines de sésame, quelques feuilles de roquette et un peu d’oignons découpés en petites tranches fines. Pas de vinaigre.
Vous verrez c’est exquis.

Le pourpier nourrit, c’est gratuit et bon pour la santé. N’est-ce pas encore un bon exemple de résilience à la portée de n’importe qui ?

Bon appétit Aristote

Salut Aristote et merci pour ce retex.

A savoir que le pourpier devient vite invasif ; toutefois vous pourrez le contenir, si c'est ce que vous désirez, en arrachant les plants non désirés.

Sinon oui, Aristote, les jeunes pousses sont plus tendres.

Attention toutefois, c'est un peu comme le cresson, fort en goût et tout le monde n'apprécie pas forcément. Coupé avec de la salade, comme tu le fais, ça passe mieux chez les palais peu habitués.

le pourpier peut aussi se cuire, se conserver comme des cornichons dans du vinaigre (pas essayé) ou lactofermenté (essayé et très bon, mais réussite pas toujours certaine)... 

à l'inverse de ce pourpier d'été il existe aussi le pourpier d'hiver plus précisément claytone de cuba : tout aussi prolifique et comestible. si on laisse monter à graines il a tendance à prendre le relais quand la saison de l'autre est terminée et pousse de l'automne au printemps. chez moi je vois régulièrement se succéder et proliférer les deux...
http://monotarcie.blogspot.fr/2012/04/claytone.html

comme dit Geispe, cuit et accommodé à la sauce blanche c'est très bon, et même avec les plants un peu développés.

En verrine, cru, mixé avec du yaourt au soja, une pointe d'ail...

ciselé dans les cakes aux lardons...

les feuilles crues dans les salades de fruits...

interessantes toutes ces precisions merci a vous tous.