L'Iran prépare une bombe nucléaire

Franchement, y'a quelque chose de pas claire là dessous ; nous assistons au plus grand déploiement naval depuis 2003 et les médias n'en parlent quasiment pas...les néocons essaieraient-ils de divertir notre attention ? pourquoi envoyer 2 portes avions ?
Bush junior va laisser la main fin 2007, veut-il régler le problème iranien avant la fin de l'année ? De quelle façon ?

Je sens que nous allons assister dans les jours/mois qui viennent à une belle intoxication générale.

KrAvEuNn a écrit:Oui, nous sommes en pleine intox là ; mais qu'est ce que ça cache t'y donc ?

Comme dit dans un post plus haut, celà a probablement plus à voir avec l'Irak et la panique( help ! dites à ce bénet de rapatrier les soldats avant qu'on perde notre job à Washington !! ) la préparation des présidentielles qu'avec l'Iran!

Bon l'année dernière il ya eu le même genre de panique à base de portes-avions, donc bon, peut-être que certains en font un peu trop.

Perso tant que je vois pas à la télé de reportages sur la "quartième armée du monde" et d'horribles barbus exciseurs de petites filles, je ne me ferais pas de mouron.

Par contre, un attentat quelque part en Occident juste avant serait logique (mais Rammstein n'y verrait sans doute qu'une malheureuse coincidence).

A moins qu'ils se la jouent israélienne et qu'ils attaquent tout de suite, prétextant le kidnapping de commandos de marines innocents que les courants marins ont fait dériver lors d'une partie de pèche (ce genre de choses...)

Pas forcément besoin d'attentat en Occident : l'Iran est déjà impliqué en Irak et au Liban. Il suffit seulement que la tension monte d'un cran dans ces pays pour qu'une opération d'envergure devienne envisageable.

J'ajoute en outre Andros que je n'adhère pas à ta théorie consistant à affirmer qu'une campagne terroriste suffit à effrayer une population. Autant en Espagne - l'exception - les attentats de Madrid, survenu en pleine période électorale, ont entraîné un retournement politique et un retrait des troupes espagnoles du sol irakien, autant en Angleterre la population est rodée (merci l'IRA) et peu sensible à de telles gesticulations.

Je reste convaincu que dans l'inconscient collectif un plan de licenciement de 10000 employés d'EADS fait pour le moment plus peur (qui sera le prochain ?) que quelques dizaines de morts dans les transports en commun. Note que cela pourrait changer.

Rammstein

Bonjour,

Rammstein a écrit: Il suffit seulement que la tension monte d'un cran dans
ces pays pour qu'une opération d'envergure devienne envisageable.

Actuellement, la tension est déjà montée, et de plusieurs crans :

Le Liban fait ce qu'il peut pour ne pas se retrouver dépecer entre d'un coté Israel, de l'autre la Syrie et avec les milices de toutes sortes au milieu.
La situation autour du camp de réfugiés est , en théorie, le prétexte idéal pour "provoquer" un incident de trop : La Syrie est accusée depuis des années d'aider au terrorisme, L'Iran entraine et finance les milices islamistes ( pas tout seul mais bon...).

Seulement les USA n'ont pas les moyens d'une opération "d'envergure" . Actuellement sur les 3 portes avions sur zone, je dirais :
1 pour la coordination interarmes sur l'ensemble du terrain,
1 pour les opérations aériennes ( controle du traffic aérien, reconnaissances aérienne, vols au dessus de l'Irak )
Le dernier ? soit il s'agit d'un batiment en transit provisoire, soit il est utilisé comme "ville flottante" pour les besoins opérationnels, notamment de gestion des stocks, sans avoir à craindre qu'un kamikaze fasse sauter une voiture juste à coté.

amha les militaires US ( ce qui est très différent de l'opinion de la Maison Blanche ) commencent à réfléchir à leurs options disons dans 4 ou 5 ans :
L'Iran sera à deux doigts de faire un premier essai nuke,
L'Irak ne sera plus occupé par les militaires US ( y aura t il encore un Irak ? )
Tant aux USA qu'en Israel les militaires US sont en droit d'espérer avoir des interlocuteurs légèremment moins bénêts.

Là ils pourraient prévoir des frappes précises sur des sites iranniens.

Rammstein a écrit:Je reste convaincu que dans l'inconscient collectif un plan de licenciement de 10000 employés d'EADS fait pour le moment plus peur (qui sera le prochain ?) que quelques dizaines de morts dans les transports en commun. Note que cela pourrait changer.

Rammstein

Tout à fait. En Europe de l'Ouest les terroristes économiques font bien plus de victimes que les terroristes politiques .

Un livre passionnant sur le sujet, qui confirme la thèse exposée ci-dessus : "L'Iran dans la troisième guerre mondiale", sorti il y a un an.

Le lien Amazon : L'Iran dans la troisième guerre mondiale



Quant à la guerre entre les USA et l'Iran, elle est plus ou moins ouverte depuis 1979. Le problème se situe plutôt entre la communauté internationale (ONU) et l'Iran actuellement.

Rammstein

Les iraniens s'essayent au rationnement du carburant !

Rammstein

Lien yahoo : http://fr.news.yahoo.com/27062007/290/le-rationnement-de-l-essence-souleve-la-colere-en-iran.html

mercredi 27 juin 2007, 16h40



Le rationnement de l'essence soulève la colère en Iran








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TEHERAN (Reuters) - Des automobilistes en colère formaient de longues files d'attente pour faire le plein mercredi en Iran, quatrième exportateur mondial de pétrole, où l'entrée en vigueur d'un rationnement de l'essence a semé le chaos et provoqué des incendies de stations-service.
Selon l'agence iranienne Fars, douze stations-service ont été brûlées à Téhéran après l'annonce de la décision gouvernementale mardi soir, mais seuls deux incendies ont été confirmés de source indépendante.
Quelques bagarres ont éclaté entre usagers qui se précipitaient vers les pompes à essence avant l'application du système de rationnement. D'autres ont vertement critiqué le gouvernement du président Mahmoud Ahmadinejad, arrivé au pouvoir en promettant un partage plus équitable des revenus pétroliers.
"Nous nageons dans le pétrole et ils ne réussissent qu'à faire pression sur les gens", maugréait Hasan Mohammadi, chauffeur de taxi.
Malgré ses énormes réserves énergétiques, l'Iran a une capacité de raffinage limitée et doit importer 40% de l'essence consommée dans le pays. C'est une de ses faiblesses dans le bras de fer qui l'oppose aux Occidentaux sur son programme nucléaire.
Soucieux de limiter une consommation en hausse et de réduire des importations coûteuses, le gouvernement a relevé le litre d'essence de 25% à mille rials (0,11 dollar) le 22 mai, mais le rationnement avait été reporté. La décision a finalement été prise après plusieurs semaines de consultations.
Une station-service a été incendiée à Pounak, quartier pauvre de la capitale, et une autre l'a été en partie dans l'est de Téhéran, ont rapporté des témoins. Des fenêtres ont été brisées et six pompes détruites à Pounak.
La radio a imputé ces faits à des "éléments opportunistes".
La police n'a pu avancer de chiffre global pour les stations-service détruites ou endommagées.
HANTISE DE L'INFLATION
"Les émeutes d'hier soir étaient une manifestation de colère de personnes à faibles revenus", a dit un fonctionnaire, Saïd Sameti, qui a dû patienter cinq heures pour faire le plein.
De nouvelles files d'attente se sont formées mercredi dans un pays où beaucoup considèrent le carburant à bon marché et en quantité illimitée comme un droit national.
Faute de transports publics suffisants, beaucoup sont tributaires de leurs voitures ou des taxis pour circuler à Téhéran, ville de 12 millions d'habitants.
"Je ne peux pas supporter une pression économique plus grande. Mon salaire mensuel est de 300 dollars, j'ai trois fils", déclarait Hasan Sanjari, enseignant.
Quelques parlementaires ont entrepris de rédiger un projet de loi pour faire cesser le rationnement, rapporte l'agence Irna sans préciser de quel soutien ils disposent.
Le gouvernement redoute que la consommation n'alimente l'inflation, dont le taux atteint déjà 17%.
Aucune indication n'a été fournie mardi sur le point de savoir si les automobilistes pourraient acheter du carburant au-delà des limites fixées. Un responsable du secteur pétrolier a dit que le gouvernement restait "délibérément ambigu" afin de mesurer les effets du rationnement.
"Soit ils offrent (un surcroît de carburant) à prix élevé, soit il y aura un marché noir à un coût élevé", déclare Hatef Haeri, chef du cabinet d'expert-conseil ICG.
Il estime toutefois que l'Iran n'avait d'autre choix que de réduire la consommation en raison de la pression que subissent les finances publiques. Tout le carburant, importé ou produit localement, est vendu à des prix hautement subventionnés, ce qui encourage le gaspillage et la contrebande.
Les voitures particulières auront droit à 100 litres d'essence par mois, voire moins si elles consomment aussi du gaz naturel comprimé, a rapporté la télévision nationale. Les taxis officiels pourront obtenir 800 litres par mois et les véhicules officiels du gouvernement disposeront de 300 litres.
Le fonctionnaire Sameti a déclaré qu'il approuvait l'initiative du gouvernement mais déplorait que les diplomates étrangers aient droit à 600 litres par mois: "Je croyais qu'Ahmadinejad était contre les discriminations."

Salut tout le monde, la j'ai un poil de temps donc ...

Alors ca en est ou tout ca ?
Je commence a creuser mon abri AA dans le jardin ?
C'est que les infos me parviennent de loin en loin ...

++

Infos fraîches pour Brutal

Les Etats-Unis renforce leurs sanctions économiques contre l'Iran
LExpansion.com

Les Etats-Unis ont décidé d'accentuer leurs sanctions contre les acteurs économiques et financiers qui aident directement et indirectement le régime de Téhéran pour son programme de développement nucléaire. « Nous pensons que ces sanctions peuvent potentiellement faire changer d'avis le gouvernement iranien sur la politique de défi qu'il poursuit actuellement », a déclaré à l'AFP le secrétaire adjoint au Trésor chargé de la lutte contre le terrorisme, Stuart Levey. Toute relation commerciale et financière d'entités et de citoyens américains avec des acteurs iraniens, inscrits sur une liste noire établie par l'administration de Washington, sont interdites. Les Etats-Unis souhaiterait également une extension de cette politique par d'autres pays occidentaux, toujours réticents à appliquer des sanctions économiques.

la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran,explique Sarkozy dans son premier discours de politique étrangère prononcé devant les ambassadeurs.Sarkozy a plaidé pour une présence accrue de la France sur la scène internationale... ???

Bombarder l'Iran : Dick Cheney ne pense qu'à ça








Le nouveau roulement de tambour du vice-président Dick Cheney en faveur de frappes aériennes contre l’Iran provoque un torrent d’inquiétudes parmi des hauts responsables américains, y compris au Pentagone et dans la sphère diplomatique.


Une source haut placée du renseignement américain estime que si pendant longtemps ces responsables excluaient toute possibilité d’attaque tellement on la jugeait folle, aujourd’hui, selon la même source, après que des fuites dans la presse ont révélé au grand jour les plans détaillés de plus de 1.200 cibles industrielles, nucléaires et gouvernementales, « on assiste à un véritable retournement. » « Les gens sont désormais convaincus que Cheney et Cie planifient le bombardement de l’Iran, et précisément parce que c’est une option complètement folle. »

Aggravant la crainte d’une attaque imminente sur l’Iran, le journaliste néo-conservateur Arnaud de Borchgrave écrit le 3 septembre dans le Washington Times que le président français Nicolas Sarkozy, après sa rencontre avec le président Bush à Kennebunkport, est désormais convaincu que les Etats-Unis bombarderont l’Iran. Sarkozy fait savoir en France et en Europe que les américains ont la République islamique iranienne dans la ligne de mire, citant la menace d’inclure les pasdarans (les gardiens de la révolution) dans la liste des organisations terroristes internationales comme une preuve supplémentaire que le président Bush compte frapper l’Iran sans en demander l’autorisation au Congrès.

Ray McGovern, un ancien responsable de la CIA actif dans l’opposition à Cheney, pense également que le départ de Karl Rove de la Maison Blanche offre une marge de manœuvre supplémentaire à Cheney pour lancer la guerre. McGovern note que l’ancien analyste de la CIA Phil Geraldi, dans la revue The American Conservative avait correctement identifié Rove comme un contrepoids à Cheney, en particulier sur la question iranienne. Karen Kwiatkowsky, l’ancienne responsable militaire tombée en disgrâce pour son opposition à Cheney, note sur LewRockwell.com qu’en 2004 Karl Rove avait cherché à écarter Cheney du « ticket » pour la réélection de Bush. En bref, dit McGovern, « ça me semble un bon pari que Rove, qui ne roule pour personne, (...) a perdu la bataille contre Cheney sur la question des frappes aériennes sur l’Iran. »

Barnett Rubin, un chercheur réputé du Centre pour la Coopération Internationale de l’Université de New York a lui aussi lancé sa propre mise en garde. Un insider de la Maison Blanche lui a confié que le vice-président Cheney avait lancé un appel aux think-tanks néo-conservateurs de Washington, tel que l’American Enterprise Institute (AEI), leur demandant d’amplifier la propagande anti-iranienne. Le 10 septembre, l’AEI organisera deux conférences. Une aura comme orateur l’ancien porte-drapeau de la « révolution conservatrice » Newt Gingrich. L’autre servira au lancement du dernier livre de Michael Ledeen, l’homme qui défend ouvertement ce qu’il appelle le « fascisme universel ». L’ancien patron de la CIA James Woolsey et le général Jack Keane (CR) y assisteront. Rejoignant cette propagande, les quotidiens britanniques, le Times et le Telegraph, ont également publié ce week-end des comptes-rendus détaillés des plans de guerre de Bush, tandis que deux chercheurs anglais, Daniel Plesch et Michael Butcher viennent de publier une analyse de quatre-vingt pages faisant croire que les Etats-Unis pouvaient réduire l’Iran à un état défaillant en quelques jours.






Solidarité et Progrès

D'un autre côté, cela fait depuis 1979 que l'Iran et les USA se souhaitent la destruction mutuelle. Rien de neuf sous le soleil donc : il ne manque qu'un point de discorde plus gros que les autres pour déclencher les hostilités...

Rammstein

IRAN

Bernard Kouchner invite
à "se préparer au pire"


Le ministre des Affaires étrangères envisage la possibilité d'une guerre au cas où le pays persisterait à refuser de suspendre sa production d'uranium enrichi. D'ores et déjà, le gouvernement a demandé aux grandes entreprises françaises de ne plus investir en Iran.




Bernard Kouchner
(c) Reuters


Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, a estimé dimanche soir 16 septembre que le monde devait se "préparer au pire", c'est à dire à la possibilité d'une "guerre" avec l'Iran et a demandé des sanctions européennes, tout en appelant à "négocier jusqu'au bout" pour éviter que Téhéran ne se dote de l'arme atomique.
"Il faut se préparer au pire", a dit Bernard Kouchner, invité du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. Interrogé pour savoir ce que cela signifiait, Bernard Kouchner a répondu sans précaution diplomatique: "c'est la guerre".
Le ministre a estimé "qu'il n'y a pas de plus grande crise" à l'heure actuelle que celle du programme nucléaire iranien, suspecté de servir de paravent à des activités militaires malgré les démentis de Téhéran.

"Un vrai danger pour l'ensemble du monde"

"Nous n'accepterons pas que cette bombe soit construite" car cela constituerait un "vrai danger pour l'ensemble du monde", a dit Bernard Kouchner.
Un langage aussi dur à l'égard de Téhéran rappelle celui du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, le 27 août dernier.
Rompant avec la réticence des dirigeants occidentaux à évoquer ouvertement un conflit, le président de la République avait mis en garde contre "une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran".
A Washington, le secrétaire à la Défense Robert Gates a déclaré que la diplomatie restait "pour le moment la meilleure approche" pour traiter avec l'Iran. Mais "toutes les options restent ouvertes", a-t-il ajouté.

"Il est normal qu'on fasse des plans"

Toutefois, évoquant le risque d'un bombardement contre l'Iran, Bernard Kouchner a cherché à démentir qu'une attaque soit imminente.
Il a indiqué "qu'aucun signe ne nous permet de penser en dehors des préparations militaires" qu'un bombardement américain de l'Iran soit proche. "Je ne crois pas que nous en soyons là" mais il "normal qu'on fasse des plans".
Le ministre a souligné que la négociation restait l'option privilégiée pour amener Téhéran à suspendre sa production d'uranium enrichi. "Nous devons négocier jusqu'au bout", a-t-il insisté.
Mais il a aussi déclaré que Paris plaidait pour que l'Union européenne prenne des sanctions économiques contre Téhéran, en dehors du cadre des Nations Unies jusqu'ici suivi.

Un durcissement de la position française

Cette attitude traduit un durcissement de la position française, et une crainte que l'adoption d'un nouveau train de sanctions par le Conseil de sécurité -souhaité par Washington, Londres et Paris notamment- ne se heurte à l'hostilité de la Russie ou de la Chine.
"Nous avons décidé, pendant que la négociation se poursuit --et elle doit s'amplifier-- de nous préparer à des sanctions éventuelles en dehors des sanctions de l'ONU, qui seraient des sanctions européennes", a-t-il déclaré.
"Nos amis allemands l'ont proposé", a-t-il ajouté, en précisant qu'il s'agirait de "sanctions économiques à propos des circuits financiers" visant notamment "les grandes fortunes, les banques" en Iran, pas la population ordinaire.

L'arrêt des investissements français

Sans attendre ces sanctions supplémentaires, Paris, a-t-il ajouté, a décidé de demander aux grandes entreprises françaises de ne plus investir en Iran, en particulier dans l'important secteur des hydrocarbures. Cette démarche a concerné la compagnie pétrolière Total ainsi que Gaz de France "et d'autres", a-t-il dit.
La perspective d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité instituant de nouvelles sanctions contre Téhéran sera au centre de visites de Bernard Kouchner à Moscou lundi et mardi, puis à Washington en fin de semaine.
Les six grandes puissances (France, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Chine Russie et Allemagne) impliquées dans les discussions sur le dossier nucléaire iranien étudieront vendredi prochain à Washington un projet de résolution de l'ONU prévoyant de nouvelles sanctions, a annoncé le département d'Etat américain.

Christophe de Roquefeuil (AFP)

(Remarque en passant : c'est quand même horrible de voir un retournement de situation diplomatique aussi abrupt.



Tout semble indiquer qu'on va collaborer avec les Ricains dans cette opération, les mains dans le sang)

Après l´Irak, pays qui sent le pétrole,l´Iran qui a la même odeur.Et toujours cette excuse des armes de destruction massive.Enfin : Kouchner, israélien, défend son pays.
Karcher, Kouchner, s'en vont'en guerre.

Le Ministre sans frontière, a l'âme bien guerrière ma foi.

Après tout il avait été un des rares a soutenir G W Bush, on ne pouvait donc que s'attendre au pire.

Et le pire est arrivé !

Le Sarko-Circus continue, espèrons que ce ne sera pas une comédie tragique pour la France et les Français....

Si cette tendance continue, c'est l'Europe entiere qui risque de s'associer directement a la prochaine etape de la "war on terror'' ( : emballage mediatique de la premiere guerre de ressource du 21s). Le 180 degre de la France ne date pas d'hier, pour ceux qui ont lu le discours de J. Chirac de janvier 2006 a l'Ile Longue le revirement etait deja evident. Aujourd'hui meme se negocieras a l'ONU un eventuel projet de resolution plus severe encore ( le 3ieme) et , si il n'y a pas de consensus officiel, la France rejoindra UK and US dans la fameuse " Coalition of the Willing" pour pousser le belliqueux programme. Le contingent euro-otan base au Liban servira de tete de pont et de bouc emissaire en cas d'hostilite avec la Syrie-Iran-Hizbullah .... Je crois bien que certaines elites europeennes ont bien pris conscience des veritables enjux derriere la crise energetique actuelle et ont fait le choix de se mettre du ''bon'' cote du baton ... tout ceux qui ont encore envie de rouler en 4x4 et de vivre dans le systeme actuel de conso occidentale peuvent bien croiser les doigts dans l'espoir de voir gagner l'US army.

Selon les Russes, les américains attaqueraient le 16 octobre (France Inter ce matin).

La guerre, la rupture tant recherchée ?

A quoi joue la France? Le couple Sarkozy-Kouchner prononce des mots de guerre que même Georges W. Bush ne prononce pas. Nous savions que l’un d’eux était proche des thèses américaines sur l’Irak mais, de là à franchir un pas auquel personne ne pensait, il y a vraiment de quoi s’inquiéter! Pourquoi une telle assurance et une telle arrogance? Qu’est-ce que la France de Nicolas Sarkozy cherche à gagner en jouant cette forme de rupture avec la France de Jacques Chirac? Vers quel objectif ce pouvoir veut-il embarquer notre pays?

Tagada Jones a écrit:La guerre, la rupture tant recherchée ?

A quoi joue la France?.... Qu’est-ce que la France de Nicolas Sarkozy cherche à gagner en jouant cette forme de rupture avec la France de Jacques Chirac? Vers quel objectif ce pouvoir veut-il embarquer notre pays?

Avis tout à fait personnel :
Faut pas oublier que Sarko s'est occupé de l'intérieur avant l'Elysée.
Et l'intérieur c'est pas seulement la police c'est aussi les RG et les
préfets.
Le pouvoir en place et Sarko en premier c'est très bien à quoi s'en tenir sur l'état réel du pays ( désertification des campagnes, pauvreté et illétrisme rampants , économie parrallèle, sectarisme et communautarisme virant tout doucement au clanisme, economie chancellante menacée par le RC, le PO et le règlement de compte entre la Communauté Européenne et les USAs )

Donc j'ai de plus en plus l'impression que Sarko cherche à rassembler le pays derrière lui, immigrés et pauvres compris, en mettant les français face à plusieurs menaces qui les obligeraient à resserer les rangs !

Ce devrait être le rapport le plus dur et le plus complet jamais écrit par l'Agence internationale de l'énergie atomique sur l'état d'avancement du programme nucléaire iranien. Restée pendant des années ambiguë, puis prudente, l'AIEA, à l'occasion de son prochain conseil des gouverneurs, le 17 novembre à Vienne, s'apprête, selon les informations obtenues par Le Figaro, à dénoncer, preuves à l'appui, le caractère militaire de ce programme qui vise à doter l'Iran de la bombe. «Ce rapport sera l'un des plus importants sur le sujet», affirme un spécialiste proche du dossier.

À Paris et dans les chancelleries qui s'inquiètent du développement de la prolifération nucléaire, le caractère militaire du programme iranien est depuis longtemps un secret de Polichinelle, alimenté par des photos satellites, des rapports d'experts ou des confessions de dissidents. Mais l'agence de l'ONU, tout en s'inquiétant publiquement des activités d'enrichissement de l'Iran, ne l'a jamais affirmé aussi clairement qu'elle s'apprête à le faire le mois prochain. Pourquoi maintenant ?

D'abord parce que, malgré la contestation politique qui a placé le régime sur la défensive depuis 2009, l'Iran persévère dans sa marche rapide vers la bombe. Installations de nouveaux fourneaux, création de centrifugeuses supplémentaires, poursuite des activités d'enrichissement…

Rien de neuf sous le soleil, diront les spécialistes du dossier, dont certains estiment que l'AIEA aurait pu et dû frapper du poing sur la table beaucoup plus tôt. Mais le départ de Mohamed ElBaradei, qui a quitté la tête de l'agence fin 2009, aurait selon eux libéré la parole des spécialistes de l'agence et permis l'arrivée d'équipes nouvelles, plus professionnelles. Le patron égyptien de l'AIEA a en effet longtemps été soupçonné de minimiser le programme nucléaire iranien, voire d'en dissimuler certains éléments.

Suite de l'article ici.

Thanks pour l'article. L'Iran revient au devant de l'actualité on dirait.

Entre çà, et la supposée tentative d’assassinat dont on parlait l'autre jour :
NouvelObs - Iran: Londres dénonce une "escalade", Moscou et Pékin font preuve de prudence

Pour l'histoire de la bombe, voir aussi Le Point - Que cache l'annonce d'une bombe iranienne ?

On a donc 2 cas, où des accusations trés sérieuses sont portées, et où on nous annonce qu'on aurait des preuves.
Preuves, d'un coté qui sont remises en question par d'autres pays que l'Iran, et par d'autres pays considérés comme crédibles. Difficile d'être sûr de quoi ce soit, à suivre ..

Ps : Pour le fun, ça continue au moins de faire vivre le fond de commerce de certains, qui doivent forcer un peu trop sur la

stratégie navale Iranienne
http://www.cf2r.org/fr/notes-actualite/nouvelle-strategie-navale-iranienne.php

choix cornélien
https://www.youtube.com/watch?v=Pzw7sRzHcok&feature=related

On a du soucis à se faire si l'Iran possède un jour l'arme atomique. Les USA étant alliés d'Israël, membres de l'OTAN comme nous, la Russie et la Chine "copains" de l'Iran... On peut facilement imaginer un dénouement critique à cet état de fait. à surveiller...

comme dit dans la vidéo , Israel ne peut pas se permettre que l'Iran ait la bombe.

mais le reste du monde permet que l'Israel ait la bombe illégalement... Cherchez l'erreur.