Sondage sur le métier idéal pour le survivalisme

C'est le côté obscur : que la forge soit avec toi !

Tu ne crois pas si bien dire, en anglais, la forge c'est "blacksmith" .

Da a écrit:

Va voir une vrai forge, et tu verras que la portabilité du métier n'est que relative. Entre bricoler en tapant sur un bout de fer avec un semblant de marteau et d'enclume, et faire de la ferronerie, de la coutellerie, ou autres métiers du fer à un bon niveau, il y a un monde.
Compte déjà sur une bonne enclume (80Kg est presque un minimum))

Et bien , le monde est plein de pauvres « bricoleurs » qui n’ont pas d’enclume de 80 kg.

[url="http://www.visoterra.com/voyage-invitation-a-venir-decouvrir-mon-village/l-atelier-du-forgeron.html"]L'atelier du forgeron[/url]










etc, etc, etc...

Tout dépend ensuite ce qu'on veut (peut ?) forger.
Un minimum de matériel est certes nécessaire, mais on peut se contenter (vu les photos ci-dessus) du minimum...
Pour ma part, mon enclume doit faire une quarantaine de kilos... Et on peut la porter sans se péter le dos et souffler comme un phoque !!!
De là à faire 20 bornes avec la bestiole et le reste du matos dans une remorque derrière un vélo...

modl a écrit:...mon enclume doit faire une quarantaine de kilos...

ma femme dit souvent ça, sauf que la sienne pèse 90 kilos.

Pile comme moi, c'est fou, nan ?

Bon, allez, je trouve que ça dérape un peu ce sujet, je sens que Johann le rouge va sévir sous peu !

heu ... armurier, quoique tu te fais visiter les premiers jours ...

retour à zéro de la civilisation, y'a tisserand. historiquement c'était très important.

serilynpayne a écrit:heu ... armurier, quoique tu te fais visiter les premiers jours ...
retour à zéro de la civilisation, y'a tisserand. historiquement c'était très important.

Armurier, faut avoir des outils de précision, des matériaux de qualité et puis il y a toujours le soucis des munitions !
Effectivement la production de tissu est mal considérée par les survivalistes en tout genre car les vêtements sont disponibles à profusion et surtout pas chers. Ce serait une bonne idée d'avoir une intégration verticale de la production, de la fibre au tissu puis éventuellement au vêtement.

Quoique l'on choisisse, on ne devient pas efficace du jour au lendemain !

j'ai un bon pote avec qui je commence les abeilles qui répare le cuir... ça c'est très bien aussi, surtout en cas de retour à zéro, selles, harnais...

[retour à zéro de la civilisation, y'a tisserand. historiquement c'était très important

si c'est un vrai retour à zéro, c'est un peu comme le charbon de bois qu'il faut d'abord fabriquer en grandes quantités pour la forge... donc pour tisser, stade précédent obligatoire : cultiver des plantes à fibre, récolter, transformer, et filer, filer, filer... de très nombreuses heures...
pour le cuir c'est un peu pareil : savoir préalablement le produire et traiter...
et tout cela vient après avoir cultivé et récolté son casse-croûte pour l'année, sinon chronologiquement çà ne marche pas...

armurier ne veut pas forcément dire fabricant d'armes à feu. regardez au Moyen Age la variété des instruments métalliques ou contenant des éléments métalliques qui servaient à trucider autrui ou à se protéger.
Pour remonter encore plus loin, après la chasse, le feu, l'élevage, la sédentarisation, l'agriculture, la pierre polie, le bronze vint enfin l'age du fer.
Ce n'est pas le savoir de base, mais c'est bien la maitrise du fer qui permet les développements techniques ultérieurs.

Et bien , le monde est plein de pauvres « bricoleurs » qui n’ont pas d’enclume de 80 kg.

Désolé de parler d'un sujet que je connais autrement que par google Image.

Alors oui, il y a moyen de "bricoler" avec peu. Mais dans nos contrés, les forgerons ont presque toujours été fixes. Si tu veux faire un bon outil, faut un bon artisan ET un bon atelier, y a pas de mystère.

Un artisan qui n'a peu que d'outils, c'est comme un chirurgien qui n'a qu'un couteau suisse. Ok, en cas d'urgence, ça peut passer, mais je préfère quand même m'adresser à celui qui a une salle d'op', des bistouris, des scalpels....

Ne vous battez pas!
Je pense que vous avez tous raison, et tout dépend simplement du degré de qualité recherché. Et le critère de qualité dépend des besoins, de l'usage à court ou long terme, mais il est aussi très subjectif.

oui D2R2, si tu veux un outil de coupe tu va pas le chercher au Niger !!

C aussi une question de moyen, d'adaptation et d'histoire et donc de culture.
1 connaissance a commandé à Bali des poteaux en bois de cocotier (trés dur à travailler) pour sa véranda, sculptés sur la partie supérieure. Je suis pas spécialiste mais je trouve que c un beau travail d'artisan. Le gars il n'avait qu'un outil, une espèce de machette/marteau/pic qu'il utilisait aussi pour raboter, du matin au soir. On se demandait même s'il avait abattu l'arbre avec!?

Inimaginable dans les pays ocidentaux!

On a à profusion :
- des outils qui sont déclinés jusqu'à être hyper spécialisés
- des métiers hyper spécialisés qui vont avec
- de l'électricité / gasoil encore abordable pour utiliser ces outils et faire son boulot
- des transports air/mer/terre qui permettent de vendre/acheter/échanger ce qu'on fait sur le plan mondial.

En K2KK, donc en situation d'urgence, dans un 1er temps, c'est l'utilité pour la majorité qui va primer sur tout le reste. On aura besoin de généraliste - un soigneur pas un cancérologue ni un spécialiste de la transplantation du myocarde chez le foetus - qui aura plusieurs casquettes : un peu dentiste, un peu vétérinaire. Car on n'y aura plus accés pour une raison de temps (urgence), de moyen (coût) ou de disponibilité (rupture de stock, déjà pris, éloignement ou au ciel ...).

Qui utilisera la machette balinaise en France? Un cirque peut-être?

Mes deux balles de jonglage ...