2 lectures opposées mais intéressantes

Je viens de voir deux textes que je trouve intéressants en terme de survie :

- Le premier est un article du dernier numéro de 'Batailles & Blindés" intitulé "Le Panther se fait la belle" qui résume les périgrinations d'un chef de char allemand pour s'échapper ( avec son char ) d'un encerclement lors de la bataille de Normandie à l'été 1944.
Donc le point de vue d'un "méchant" puisque membre de la division "Das Reich" qui sans fard, mais amha de façon supportable, montre la violence de la guerre mais aussi et surtout la violence individuelle nécessaire pour survivre à une vraie bataille.

http://www.caraktere.com/

- Le second livre détaille la vie quotidienne d'un palestinien , non combattant, à Gaza . Voici le point de vue d'un civil , non politique et non combattant :
http://www.amazon.fr/Survivre-%C3%A0-Gaza-Mohamed-Al-Rantissi/dp/2753804125/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1241884114&sr=1-1


C'est volontairement que je met ces deux témoignages cote à cote. Lorsque l'on va au fond des choses, quelque soit la situation politique globale, se préparer à survivre c'est se dire capable de faire face à des situations de ce genre de façon consécutives sans se décourager.
Est ce possible ? surement puisque d'autres y sont arrivés. Est ce qu'un potager et/ou un Bob suffisent ? J'en doute. Je doute aussi que notre vie, relativement protégée, d'occidentaux de ce début de siècle nous permette vraiment de s'y préparer psychologiquement.

J'ai eu enfant les recits de mon grand-père zouave au début du conflit qu'il finira heureusement rappelé dans une usine indispensable à la fabrication de matériel militaire.
Terrifiant, serions nous capable de pareil. Lui il avait connu la vie d'apprenti à 12 ans et ensuite deux boulots en même temps pour survivre...soit la norme ouvrière de l'époque.

Depuis ses récits quant on me parle de tirailleurs sénégalais je pense toujours "pelles affutées", le lien entre les deux est hors chartre.

Dans ma petite enfance à Ménilmontant, j'étais gardé par mes grands-parents, donc le grand-père ancien de 14/18 comme ses copains avec qui il discutais le coup (les Eparges, Verdun... ) sauf les arméniens qui étaient eux des rescapés d'autres horreurs, les grecs avaient connus la guerre civile chez eux en 1945 qui succédait d'ailleurs à la famine et les juifs du quartier étaient des survivants des camps....Ensuite en 62 on a eu les pieds-noirs qui nous ont raconté le sourire kabyle et le reste.... La génération actuelle est bien protégée.