Statistiques sur l'écologie et l'humanité

Un site offrant quelques chiffres, en evolution.
Plutot curieux, amusant, ou consternant...je viens de tomber dessus et n'ai donc pas encore verifier le serieux du dit site.
Pour info donc:

http://www.worldometers.info/fr/

DeLaPerouse a écrit:Un site offrant quelques chiffres, en evolution.
Plutot curieux, amusant, ou consternant...je viens de tomber dessus et n'ai donc pas encore verifier le serieux du dit site.
Pour info donc:

http://www.worldometers.info/fr/

Y'a des infos olé olé ; par exemple le nombre de jours qu'il reste jusqu'à la fin du pétrole, du charbon ou du gaz (ils se fondent sur quelles stats pour dire ça ? On ne connait même pas les réserves des pays producteurs)... d'ailleurs il n'y aura pas de fin du pétrole, mais juste de son exploitation indistrielle et la fin du pétrole bon marché. Pour les reste, il s'agit de moyennes annuelles ou mensuelles de l'année passée (ou bien antérieure) ramenées à la seconde (tu divise par le nombre de seconde dans une année ou un mois et tu laisse tourner le compteur).

@+

Pour se donner une idée du monde c'est assez intéressant par contre 40 de pétrole devant nous et le double de gaz c'est ignorer la majeure partie du probléme : accroissement continue de la consommation , arrét des puits non rentables ( je cherche un exemple mais j'en ai pas encore trouvé ) .....etc
Je suis content qu'il se produit deux fois plus de vélos que de voitures par contre

arrêt des puits non rentables certes, mais l'augmentation des prix du pétrole ont conduit des entreprise d'extraction de pétrole à se tourner vers des zones non rentables auparavant (Auvergne entre autre...)

Justement j'aimerais trouver une comparaison entre les puits arrétés maintenant que le pétrole est bas et les zones de recherches auparavent "moins rentables" si le pétrole redevient plus cher.

Mais là peu d'infos.

Pour ceux qui comme moi se posent des questions sur le travail à fournir pour nourrir l'humanité plus tard.

Selon Bob Black ( auteur américain , j'ai plus son livre en main ) et d'autres lectures et le net.
Si l'humanité travaillait juste pour se nourrir , se vétir et se loger, elle travaillerait 5 % seulement par rapport au travail actuel.
Si elle travaillait également pour l'éducation , la santé, la justice et un minimum d'organisation sociale ce chiffre monte à 15 %
Donc même si dans un monde sans énergie fossile, on se contente des biens matériels les plus utiles , on peut supposer que cela ne va pas nous transformer en esclaves du travail au champs.
Un dernier chiffre, on estime que des hommes préhistoriques, jusqu'au Gaulois on ne travaillaient "que " 2 heures par jours.

Je pense également que 2h de travail quotidien suffirait (le reste des heures pouvant aussi être du "travail" par ailleurs). Mais se pose alors la question de la "rémunération" : revenu (et services publics) minimal garanti pour tous pour ces 2 heures ? Le reste des heures éventuelles pouvant également être rémunérées par ailleurs de manière plus disons... libérale ?

Tout un monde à réinventer et la question du travail est au coeur de ce monde à réinventer. En effet qui dit travail dit production et consommation, qui actuellement est de la surproduction et de la surconsommation pour que le système fonctionne, autrement dit ce n'est pas tenable (écologiquement, économiquement, éthiquement tout ce qu'on veut). Plus le "progrès" avance (ie. une machine pour faire le boulot de 50 personnes 2 fois plus vite), moins la force de travail humaine a de la valeur (du moins par rapport au système de valeur mis en place). Quoiqu'on en pense on trouvera des solutions énergétiques pour faire fonctionner ces machines (quitte à refuser de l'énergie à des gens pour le faire...) On arrive donc dans une impasse et il faudra bien un jour que qqn pose la question de la redéfinition du travail.

Raffa a écrit :

Quoiqu'on en pense on trouvera des solutions énergétiques pour faire fonctionner ces machines (quitte à refuser de l'énergie à des gens pour le faire...) On arrive donc dans une impasse et il faudra bien un jour que qqn pose la question de la redéfinition du travail.

C'est à voir ça si on trouvera toujours des solutions. Les gouvernements/industriels/institutions essaieront sûrement mais si la population ne suit pas , il y aura un clash à un moment (les émeutes de la faim dans certains pays ont pour origine l'utilisation de certaines productions agricoles ).
Pour ce qui est de la question de redéfinir le travail, c'est le capitalisme en lui même qui est sur la sellette.

Pour ce qui est de la question de redéfinir le travail, c'est le capitalisme en lui même qui est sur la sellette.

Nous sommes d'accord mais peu de gens ont conscience que le travail est au coeur de la problématique. Si on change les règles économiques et sociales basée sur le "travail" (et la consommation,) on ne peut faire l'économie de la redéfinition du travail (et de la production). Or si on entend enfin timidement parler d'intégrer autre chose que le PIB dans la mesure de nos avancées économiques et sociales et la définition de nos objectifs, la redéfinition du travail on en est très loin.

Un nouveau chiffre ( invérifiable mais je le trouve intéréssant ) .
Si les Américains consommaient "normalement" de la viande, il économiserait une certain quantité de terres agricoles qui correspond si on les cultivait à la consommation électrique du pays (par l'intermédiaire d'agroénergie) et en plus il resterait un peu de terre qui cultivée en soja fournirait les protéines que n'apporterait plus la viande.

Bref énergie ou nourriture le choix sera à faire, alors qu'il pourrait déja étre fait.

De quoi continuer à flipper:

http://www.planetoscope.com/

Le Planetoscope permet de mesurer les ordres de grandeurs essentiels du développement durable et de l'écologie, rapportés à la seconde

Petrus.